Cela n’est plus à prouver, le sommeil est essentiel à notre bien-être et à notre santé. Malheureusement, de nombreux troubles du sommeil peuvent venir perturber cet équilibre. Si vous avez déjà essayé beaucoup de méthodes douces pour mieux dormir, mais que rien n’y fait, il est possible de faire appel à la médecine du sommeil. L’Atelier de Morphée vous dit tout sur la médecine de sommeil et les solutions qu’elle peut apporter.
Qu’est-ce que la médecine du sommeil ?
La médecine du sommeil peut être indiquée lors de certains troubles du sommeil. Cette spécialité permet alors de diagnostiquer les troubles du sommeil, de proposer des thérapies ou encore de jouer un rôle de prévention.
Cette médecine, s’intéresse donc aux troubles du sommeil qui peuvent être divisés en trois grandes catégories :
- Les insomnies non-organiques : ces insomnies sont d’ordre psychique et sont représentées par les cauchemars ou encore le somnambulisme ;
- Les troubles d’origine organique : ces troubles peuvent être l’apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos, mais aussi la narcolepsie ;
- Les troubles pédiatriques : ces troubles sont liés aux enfants et peuvent notamment se manifester avec des terreurs nocturnes.
La médecine du sommeil peut aider à passer de meilleures nuits, lorsque l’on souffre de problèmes de sommeil importants.
Quand faut-il consulter un professionnel ?
Dans certains cas, les troubles du sommeil sont trop importants pour pouvoir être traités par nous-même. De plus, ces troubles empêchent le sommeil réparateur, pourtant essentiel pour être en bonne forme physique et en bonne santé.
Il existe une médecine spécialisée dans le sommeil, recommandée pour certains troubles comme, par exemple, les insomnies, les parasomnies, le syndrome des jambes sans repos ou encore la narcolepsie. Si les insomnies sont très régulières et se manifestent pendant des semaines, ou des mois, cela est un signe pour consulter un professionnel de santé. Il en est de même si vous êtes sujets aux parasomnies. Les parasomnies sont des troubles du sommeil liés à des comportements anormaux pendant le sommeil. Elles sont composées du somnambulisme ou de terreurs nocturnes par exemple.
Les autres troubles comme la narcolepsie (le fait de ne pas réussir à rester éveillé plus de deux heures d’affilée), le syndrome des jambes sans repos ou encore l’apnée du sommeil sont des troubles où il est nécessaire de demander conseil à un médecin. Cela permet d’obtenir un traitement adapté, mais également d’en comprendre l’origine.
Avant de faire appel à la médecine du sommeil, il est nécessaire de prendre rendez-vous chez votre médecin traitant. Il pourra effectuer un premier diagnostic et vous orienter vers des professionnels de santé spécialisés.
Les examens
L’agenda du sommeil
L’agenda du sommeil informe sur le rythme du sommeil. L’idée est alors de récolter, nuit après nuit, toutes les données possibles sur les heures de sommeil, de réveil et de sieste. Grâce à ces informations, il est possible d’évaluer la qualité du sommeil et du réveil. L’agenda du sommeil est la base et une première étape pour analyser son sommeil.
L’actimétrie
L’actimétrie est réalisée grâce à un actimètre. L’actimètre est un un boîtier souvent sous la forme d’un bracelet, comme une montre. Très facile à mettre en place, il s’agit d’un examen réalisé directement chez le patient et qui a pour but d’analyser le rythme veille-sommeil. En plus de l’agenda du sommeil, cela peut aider à obtenir des informations sur la qualité du sommeil. Ainsi, les périodes d’éveils de sommeil sont évaluées sur plusieurs jours ou semaines. En règle générale, l’examen dure 8 jours.
La polygraphie ventilatoire
Si vous pensez faire de l’apnée du sommeil ou que ce trouble vous suit déjà depuis quelque temps, vous allez passer un examen appelé polygraphie ventilatoire. La polygraphie ventilatoire est un examen réalisé afin d’étudier la respiration pendant la nuit. Il peut être réalisé à domicile, contrairement à la polysomnographie. Il conviendra alors de prendre un rendez-vous afin de poser les différents capteurs nécessaires pour récolter les données. Ces capteurs permettent d’enregistrer toutes les phases de sommeil de la personne. L’avantage de cet examen est qu’il n’est pas contraignant et que le patient peut continuer à vivre tout à fait normalement.
Cela peut être une étape intermédiaire avant de passer une nuit en clinique, lorsqu’il y a un doute sur d’éventuels problèmes respiratoires, par exemple.
La polysomnographie
La polysomnographie est l’examen de référence lors de troubles importants du sommeil. Cet examen est le plus courant, le plus complet et généralement prescrit pour les troubles comme l’apnée du sommeil ou encore les ronflements.
Cette méthode consiste à enregistrer les données liées à la respiration pendant le sommeil. Si les examens que nous avons vu précédemment peuvent se réaliser à domicile, pour celui-ci, il est nécessaire de se rendre dans un centre de sommeil adapté. En effet, il est nécessaire de passer une nuit dans une clinique spécialisée afin d’enregistrer différents signaux et de pouvoir les interpréter. Cet examen sera alors le plus complet, car il permet de relever tous les types de troubles du sommeil. Ces centres de sommeil sont bien développés aujourd’hui et se retrouvent un peu partout en France. Demandez conseil à votre médecin traitant pour trouver le centre le plus proche de chez vous.
Le test de latence au sommeil et le test de maintien de l’éveil
Nous parlions tout à l’heure de troubles du sommeil, comme la narcolepsie, qui peuvent devenir un véritable calvaire au quotidien pour les personnes qui en souffrent. Si vous pensez souffrir de ce trouble, il est tout à fait possible d’effectuer un test de latence au sommeil. Cela consiste à détecter si oui ou non vous souffrez de narcolepsie et permet de mettre en avant la tendance à l’endormissement pendant la journée. La nuit précédant cet examen, sera passée en centre afin de faire un examen de polysomnographie.
Par la suite, deux exercices peuvent se dérouler : le test de latence au sommeil et le test de maintien de l’éveil. Tout dépend, évidemment, du trouble pour lequel vous souhaitez consulter.
Le test de latence au sommeil
Ce test est très simple, les médecins placent des électrodes sur la tête. Elles ont pour objectif d’enregistrer le sommeil. L’examen se déroule sur une journée, où, allongé, dans une pièce propice à l’endormissement, vous allez devoir vous endormir. En moyenne, répartie le matin et l’après-midi, vous allez devoir faire cinq siestes. Le but de cet exercice est alors de calculer le temps d’endormissement.
Le test de maintien de l’éveil
Le test de maintien de l’éveil se déroule également sur une journée. Pendant 40 minutes, vous êtes installé dans un fauteuil et une pièce sombre. L’objectif de ce test est de rester éveillé pendant les 40 minutes. Pour obtenir les meilleurs résultats possibles, le test est répété quatre fois dans la journée.
Il n’est pas toujours nécessaire de faire appel à la médecine du sommeil, notamment si les troubles sont minimes et occasionnels. Si c’est le cas, vous pouvez commencer par prendre de bonnes habitudes au moment du coucher. L’idée est alors de créer un rituel du coucher pour bénéficier d’un sommeil de qualité au quotidien. Vous pouvez pratiquer des activités relaxantes le soir avant de vous coucher, et essayer de réguler vos cycles en vous levant et vous couchant tous les jours à la même heure. N’oubliez pas que votre literie joue un rôle fondamental pour passer de bonnes nuits de sommeil. Veillez donc à ce que celle-ci soit adaptée à vos besoins et à votre morphologie.
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