Très fréquents de 1 à 8 ans, les cauchemars de votre enfant viennent aussi troubler votre sommeil dès lors qu’il pleure et vous réclame… En cette période d’Halloween, propice aux histoire à faire peur, on s’est dit que c’était le bon moment pour vous donner quelques astuces ! Apaisez votre enfant par l’écoute et le dialogue, et prévoyez quelques aménagements pour diminuer ses craintes la nuit.
Calmer mon enfant après un cauchemar
Si votre enfant pleure après un cauchemar, est sujet au réveil nocturne et vous réclame en pleine nuit, naturellement, vous allez le calmer. Pour bien le rassurer dans cette situation, il est important de ne pas minimiser ses peurs. Il faut s’avoir qu’avant 4 ans, un enfant ne distingue pas le rêve de la réalité. Il croit que le vilain loup dont il vient de rêver est bien réel ! Ainsi, il est primordial de ne pas écarter sèchement ses peurs. Evitez un discours tel que « cela ne sert à rien d’avoir peur », « ce n’est que dans ta tête ». Au contraire, demandez-lui de vous expliquer son rêve et discuter de ce qui lui a fait peur. Vous pourrez alors lui montrer que le cauchemar est parti et qu’il n’a rien à craindre. Si besoin, faites le tour de la chambre pour lui montrer qu’aucun monstre ne se cache. Rassurez-le en inventant un dénouement amusant à son mauvais rêve. Il est difficile de connaître l’origine ou la cause du cauchemar chez les enfants en bas âge. Mieux vaut adopter un comportement rassurant, lui raconter vos propres rêves ou lui lire une histoire pour chasser ses angoisses.
Dans certains cas, votre enfant peut être sujet à des terreurs nocturnes. Dans ce cas, nous vous conseillons de consulter un professionnel de santé ou un spécialiste pour plus d’informations.
Comment faire si les mauvais rêves sont fréquents ?
Des cris, des pleurs en pleine nuit… Cela est fatigant autant pour vous que pour votre enfant ! Des mauvais rêves trop récurrents sont parfois la conséquence d’un changement dans le quotidien de votre enfant. Nouveau bébé, changement d’école, ou séparation des parents… Il est important d’essayer de creuser le sujet avec votre petit, essayer de comprendre ce qui le perturbe autant. Il n’y a pas de formule magique pour arrêter les cauchemars ! En attendant, voici une petite routine de sommeil à mettre en place pour l’apaiser dès le coucher.
- Faites lui faire un dessin sur son cauchemar pour exorciser l’angoisse vécue pendant le rêve
- Lisez-lui une histoire ludique sur la peur ou le cauchemar pour qu’il comprenne comment vaincre ses craintes
- Passez du temps avec lui avant le dodo pour le calmer et l’apaiser (câlins, histoires, raconter de quoi il voudrait rêver….)
- Pouquoi pas écouter un peu de musique relaxante avant de dormir ?
- Laissez le dormir avec doudou et prévoyez une veilleuse ou une petite lampe de poche près du lit
- Pas de films violents !
- Vous pouvez aussi veillez à harmoniser son espace de sommeil grâce au Feng Shui
Cependant, nous vous recommandons de ne pas céder si votre enfant demande de dormir avec vous. Il doit comprendre qu’il est en sécurité dans sa chambre. Il n’y a pas de monstre dans le placard ni sous le lit, et vous serez là juste à côté. Si vous le laissez dormir avec vous, cela le confortera dans son idée de crainte et les cauchemars risquent de persister quand il retournera dans son lit. Avant tout, le dialogue est la clé !
Pourquoi l’enfant fait-il des cauchemars ?
Le cauchemar fait partie intégrante du développement cognitif de votre enfant. Il est donc tout à fait normal, et c’est un phénomène dont il ne faut pas s’inquiéter. Les mauvais rêves apparaissent entre 1 an et 18 mois. Le cauchemar devient de plus en plus fréquent à mesure que votre petit grandit et que son imaginaire se développe. Ses cauchemars peuvent même continuer jusqu’à l’adolescence. Le cauchemar traduit les craintes de votre enfant, ses frustrations, et ses expériences du quotidien. En pleine période de découvertes et expérimentations, votre enfant apprend à saisir la réalité, à s’éveiller, mais aussi à connaître ses limites et ses obligations. Il n’a pas le contrôle sur tout ce qui lui arrive, et fait souvent face à des choses qu’il ne maîtrise pas. Pendant le sommeil, notre cerveau agit comme un processeur. En effet, il assimile et traduit psychiquement ce que nous avons vécu pendant la journée. Pour votre enfant, c’est pareil. Son cauchemar traduit simplement les tenants et aboutissants d’une journée d’enfant bien remplie.
Certains troubles ou syndrome du sommeil peuvent augmenter les cauchemars comme, par exemple, l’apnée du sommeil.
Bébé rêve-t-il aussi ?
Les rêves se manifestent chez bébé aux alentours de 18 mois, 12 mois au plus tôt. Or, de nombreux parents diront que leur bébé semble rêver bien avant cela ! Des gémissements pendant le sommeil, voire des rires, font penser qu’il est en train de rêver. Pourtant, le développement pyschique de bébé n’est pas encore développé avant cet âge pour que l’on puisse vraiment parler de rêve ou cauchemar. Les réaction de bébé pendant le sommeil sont alors avant tout physiques. Il réagit à une gêne (mal de ventre, gargouillis) ou alors un stimulus agréable (confort, odeur, bruit…). Bébé passe environs 14h à dormir chaque jour. Il lui faut donc avant tout un matelas ferme adapté pour son maintien dorsal. Cela facilitera son sommeil et aidera à réduire ses troubles du sommeil.
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